Question de M. MAHÉAS Jacques (Seine-Saint-Denis - SOC) publiée le 01/09/2011

M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences immédiates du relèvement de l'âge légal de la retraite au 1er juillet.
Le premier relèvement de l'âge légal de départ à la retraite au 1er juillet 2011, n'a pas seulement contraint des salariés nés après le 30 juin 1951 et ayant toutes leurs annuités de cotisation à prolonger de quatre mois leur activité professionnelle, mais il a aussi imposé à des chômeurs dans le même cas de différer leur « basculement » vers l'assurance vieillesse. Selon une note de l'Unedic, leur nombre est évalué à 8 720 cette année. Environ 1 480 d'entre eux, soit 17 %, devraient voir leur indemnisation interrompue, du fait de l'épuisement de leurs droits. Le prochain relèvement de quatre mois de l'âge légal de la retraite au 1er janvier 2012 aura encore plus d'impact, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) ayant évalué à 40 % la part des personnes qui seront touchées par la réforme contre 13 % cette année. Le nombre de victimes de la réforme pourrait ainsi s'élever à 27 000 en 2012, dont 4 500 sans indemnisation, alors que ces salariés ont cotisé suffisamment longtemps pour prétendre à une retraite à taux plein !
Dans un contexte peu favorable à l'emploi des seniors, il lui demande quelles mesures il va mettre en place pour permettre à ces « laissés pour compte » d'une réforme profondément injuste de continuer à percevoir la totalité de leur allocation chômage.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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