Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC-EELVr) publiée le 15/12/2011

M. Roland Courteau expose à M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative que, dans un récent rapport, la Cour des comptes fait un diagnostic accablant sur la médecine scolaire.

Il est ainsi précisé que les textes définissant les activités des médecins et des infirmiers de l'éducation nationale énoncent de multiples tâches. Il leur faut simultanément assurer des visites médicales obligatoires, promouvoir des projets éducatifs à la santé et faciliter la scolarité des élèves confrontés à des problèmes de santé ou des situations de handicap.
Or, il lui indique qu'il n'y a que 1 500 médecins et 7 500 infirmiers pour 12 millions d'élèves. Quant aux rémunérations, elles en font des métiers peu attractifs.

Pire, la révision générale des politiques publiques (RGPP) et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux aggravent les choses dès lors que d'ici à 2019, 32 % des infirmiers et 42 % des médecins scolaires devraient partir à la retraite.

Il lui demande quelles dispositions il compte prendre pour inverser une telle tendance, d'autant que le fait d'assurer un suivi médical obligatoire au sein de l'institution scolaire permet d'être à l'écoute des élèves et de percevoir leur mal-être psychique ou physique.

- page 3198

Transmise au Ministère de l'éducation nationale


La question est caduque

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