Question de Mme BLONDIN Maryvonne (Finistère - SOC) publiée le 16/02/2012

Mme Maryvonne Blondin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la possible disparition de l'antenne quimpéroise de la Banque de France d'ici la fin de l'année.

Lors du dernier comité central d'entreprise, les 7 et 8 décembre 2011, à Paris, le gouverneur de la Banque de France a annoncé, dans une logique de maillage départemental, le lancement d'une nouvelle étude sur le maintien, ou non, des implantations infra-départementales, dans le but de ne garder qu'une implantation par département.

La Banque de France envisage ainsi de fermer certaines antennes départementales. Or ces implantations locales ont leur nécessité et répondent à des besoins identifiés de nos populations, à des particularités locales et remplissent une véritable mission de service public de proximité.

La source d'inquiétude principale à Quimper, succursale chargée des activités économiques, est le non-remplacement des départs à la retraite. C'est l'unité de la Banque de France en Bretagne où la moyenne d'âge est la plus élevée. D'ici trois ans, près de la moitié des agents seront en âge de partir à la retraite.

Des arguments forts plaident pour le maintien de cette succursale à Quimper, préfecture du Finistère, notamment dans le cadre du contrat de service public et de l'aménagement du territoire. Le pays de Cornouaille, dont le tissu économique représente 330 000 habitants et 22 600 entreprises, a ainsi un besoin impérieux de cette structure.

Les prestations offertes par les succursales de la Banque de France jouant un rôle primordial face aux besoins sociaux et économiques, elle désire connaître les mesures qui seront prises afin d'assurer le maintien de cette succursale de Quimper et donc de l'emploi de son personnel. L'équité territoriale est en jeu.

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Transmise au Ministère de l'économie et des finances


La question est caduque

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