Question de M. LE SCOUARNEC Michel (Morbihan - CRC) publiée le 19/07/2012

M. Michel Le Scouarnec attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les salariés souffrant de la sclérose en plaques. Les effets de cette pathologie du système nerveux central méconnue du grand public sont douloureux. Touchant 2 000 nouvelles personnes chaque année, la sclérose en plaques atteint principalement des personnes jeunes à l'aube de leur vie professionnelle et se manifeste par des poussées violentes avec des symptômes parfois réversibles. Dans le cadre professionnel, les jeunes malades ont dû s'adapter à un environnement de travail qui reste sceptique à leur égard et à leurs symptômes invisibles mais douloureux. Des aménagements sont normalement prévus pour de telles situations mais les employeurs auraient encore des difficultés à appréhender l'ensemble des symptômes et à proposer aux salariés un poste adapté. Ainsi au travail, de nombreux employés malades doivent faire face à des réactions dubitatives de leurs collègues ou bien à une remise en cause de l'ensemble de leurs capacités physiques. Travailler avec la sclérose en plaques obligerait donc certaines personnes à des choix cornéliens : taire sa maladie pour ne pas compromettre sa carrière mais supporter un poste de travail inadapté à sa situation ou bien s'approprier sa maladie mais ne pas avoir accès à l'emploi, à cause d'une mauvaise information des employeurs. C'est pourquoi il lui demande les mesures envisagées pour maintenir et développer les dispositions existantes à destination des salariés souffrants de la sclérose en plaques et plus largement l'information du public sur cette maladie.

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Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes


La question est caduque

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