Question de Mme CAMPION Claire-Lise (Essonne - SOC) publiée le 18/07/2013

Mme Claire-Lise Campion attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le besoin, dans le département de l'Essonne, d'ouverture de classes « Unités localisées d'inclusion scolaire » (ULIS) supplémentaires.
La raison d'être de l'école de la République est de favoriser la promotion de tous et l'épanouissement de chacun, plus encore, peut-être, lorsqu'un handicap vient contrarier cet épanouissement.
Depuis la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, des avancées ont été enregistrées dans l'accueil des élèves en situation de handicap. Dès son arrivée au pouvoir, le Gouvernement a mobilisé des moyens nouveaux : 1 500 auxiliaires de vie scolaire pour l'aide individuelle pour l'année scolaire 2012-2013. Et cet effort se renforce encore pour la rentrée prochaine.
Outre l'accompagnement des enfants, les ULIS permettent d'accueillir en collège et lycée ordinaire des élèves dont les handicaps génèrent fatigabilité, lenteur, difficultés d'apprentissage et besoins pédagogiques spécifiques ne pouvant être pris en compte dans une classe ordinaire.
En Essonne et, plus précisément, dans le sud de l'Essonne, il existe, actuellement, cinq sections ULIS de douze places en collège. Dans le secteur d'Etampes, quinze enfants en situation de handicap ayant une orientation en ULIS, se voient pourtant inscrits en 6ème générale, par manque de place pour les accueillir dans une structure adaptée.
Au lycée, la situation se dégrade sensiblement. Seules cinq sections ULIS existent pour tout le département. Aucune section n'est implantée dans le sud de l'Essonne, obligeant ainsi les adolescents de seize ans à un parcours très compliqué où les trajets sont longs.
C'est pourquoi, elle lui demande les mesures qu'il envisage de prendre pour remédier à ce manque, notamment dans le sud de l'Essonne.

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