Question de M. NÈGRE Louis (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 01/08/2013

M. Louis Nègre attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le retard de la mise en place des vingt propositions du plan Parkinson.

En effet, sur les vingt propositions établies dans un livre blanc en 2009, à la suite des états généraux de la maladie, seulement deux d'entre elles ont été mises en place.

De plus, il est important de rappeler qu'aujourd'hui, la maladie de Parkinson touche 150 000 personnes en France, et frappe 14 000 nouveaux foyers chaque année. La moitié d'entre eux ont moins de 50 ans, et un sur dix a moins de 40 ans.

Selon l'étude « Parkinson et souffrances de vie », établie par le cabinet A+A, les personnes atteintes de cette maladie se plaignent, à 83 %, d'une fatigue excessive, à 79 %, de rencontrer des difficultés à écrire et, à 59 %, de souffrir d'une élocution difficile.

En outre, les situations décrites par les associations sont préoccupantes. Les 24 centres régionaux se partagent un budget de trois millions d'euros et ne disposent pas de consignes directes, émanant d'un plan Parkinson globalisé.

Il souhaite donc savoir quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour accompagner et aider ces personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

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Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes


Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée le 01/10/2015

Les maladies neuro-dégénératives, parmi lesquelles la maladie de Parkinson, constituent un défi pour notre société. La prévalence et l'impact de ces maladies sur la qualité de vie des personnes malades imposent effectivement une forte mobilisation. Dans un contexte de réformes structurelles à mener et de contraintes sur les finances publiques, le nouveau plan maladies neuro-dégénératives 2014-2019 ambitionne de répondre à ces défis. Ainsi, les précédents plans consacrés à la maladie d'Alzheimer ont permis de faire progresser le système de santé dans l'organisation des soins et l'accompagnement des patients et leurs familles. Ces acquis doivent être partagés au profit d'autres maladies, comme la maladie de Parkinson. Cette approche commune n'exclut pas la prise en compte des spécificités propres à chaque maladie et des mesures spécifiques sont prévues pour la maladie de Parkinson. La consolidation du réseau des centres experts est notamment engagée.

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