Question de M. MAGNER Jacques-Bernard (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 24/07/2014

M. Jacques-Bernard Magner attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social sur les difficultés de fonctionnement de certaines associations d'aide aux personnes privées d'emploi. Ces associations s'efforcent de défendre les droits des chômeurs et d'aider les personnes dans leurs problèmes quotidiens (emploi, transport, restauration, défense individuelle...). Pour cela, au fil des années, des conventions ont été signées avec des partenaires, et en particulier avec l'État et les collectivités territoriales. Malheureusement, l'engagement financier de ces partenaires diminue, alors que les besoins sont pressants. Compte tenu du fait que le travail sur le retour à l'emploi, notamment par la création d'activité, apparaît prioritaire socialement, les associations d'aide aux chômeurs ressentent le besoin d'un financement pluriannuel pour assurer l'efficacité de leurs actions. Il lui demande donc s'il a l'intention de prendre des mesures allant dans ce sens.

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Transmise au Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social


Réponse du Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social publiée le 20/08/2015

Le ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social est tout à fait conscient du travail effectué par les associations de chômeurs sur le terrain, notamment l'accueil, l'accompagnement et le suivi des chômeurs et des personnes en situation précaire, actions qui sont financées depuis plusieurs années et permettent aux demandeurs d'emploi d'être soutenus dans leur recherche d'emploi. L'État finance depuis de nombreuses années ces associations afin qu'elles puissent se professionnaliser et développer leurs outils de communication. Vu le cadre budgétaire contraint, il est parfois difficile de maintenir les sommes allouées à ces associations à hauteur des années précédentes. Plus précisément, concernant le mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), le ministère du travail de l'emploi de la formation professionnelle et du dialogue social finance cette association depuis une dizaine d'années sur la base de conventions annuelles à hauteur de 200 000 euros. En 2015, afin de donner de la visibilité à ce réseau avec ses ressources, une convention triennale sera conclue avec un engagement de stabilité des financements par rapport à 2014, ce qui apportera plus de cohérence aux actions menées dans le temps comme la professionnalisation du réseau et de ses associations.

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