Question de M. GUÉRINI Jean-Noël (Bouches-du-Rhône - NI) publiée le 05/02/2015

M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les tests capillaires qui permettent d'estimer la consommation réelle d'alcool avant de restituer un permis de conduire retiré pour conduite en état d'ivresse.
Dans un communiqué de presse daté du 6 janvier 2015 et intitulé « alcool & sécurité routière », l'académie nationale de pharmacie préconise l'analyse des cheveux comme outil d'évaluation de la consommation d'alcool sur le long terme et estime que des tests capillaires devraient être systématiquement pratiqués lors des contrôles médicaux précédant la restitution du permis de conduire après sanction pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique. En effet, ces tests capillaires permettent de détecter un marqueur direct de la consommation d'alcool, hautement spécifique et très sensible, l'éthylglucuronide (EtG), qui possède le double avantage de ne pas être influencé par la prise de médicaments et de rester stocké dans les cheveux, même si l'alcool récemment consommé a été complètement éliminé de l'organisme et n'est plus détectable dans les urines et le sang. Les cheveux constituent ainsi « un véritable calendrier rétrospectif de la consommation d'alcool ».
Sachant que l'analyse capillaire est déjà rendue possible par l'article R. 221-13 du code de la route, il lui demande s'il ne serait pas judicieux de généraliser ces tests, simples et fiables.

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Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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