Question de M. COURTEAU Roland (Aude - Socialiste et républicain) publiée le 21/01/2016

M. Roland Courteau expose à Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie qu'en date du 22 janvier 2015, a été installé le comité national de suivi pour la gestion intégrée du trait de côte.
Il lui indique que parmi les quatre actions prioritaires qui constituent la feuille de route de ce comité à concrétiser, d'ici la fin de l'année 2015, figure l'élaboration de la cartographie nationale de l'érosion littorale, basée sur un indicateur national de la vitesse d'évolution de l'érosion, cartographie qui sera réalisée sur tout le littoral de la métropole et des territoires d'outre-mer.
Afin de suivre et d'anticiper, si nécessaire, les conséquences de l'évolution de l'érosion sur les territoires littoraux, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître le premier bilan des travaux qui peut être fait, sur les territoires littoraux en général et en particulier sur ceux concernant le littoral du golfe du Lion en Méditerranée.

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Transmise au Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat


Réponse du Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat publiée le 16/02/2017

Conformément à la feuille de route confiée au comité national de suivi de la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte par la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, la première cartographie de l'indicateur national d'érosion côtière a été publiée sur le site internet Géolittoral : www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/indicateur-national-de-l-erosion-cotiere-r473. Finalisée sur l'ensemble du littoral métropolitain et prochainement dans les départements d'outre-mer, elle présente de façon homogène l'évolution passée du trait de côte à l'échelle 1/100 000 et comble ainsi l'absence de connaissances disponibles sur certaines portions du littoral ou complète les études locales existantes par une échelle d'analyse plus globale. Elle a ainsi vocation à participer au porter-à-connaissance de l'État dans les territoires. Une première analyse des résultats a été réalisée. Elle est présentée dans le document d'information « Développer la connaissance et l'observation du trait de côte. Contribution nationale pour une gestion intégrée » disponible sur le site internet Géolittoral : www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Synthese_nationale_Connaissance_trait-de-cote_fev_2016_cle588cdc-1.pdf. Il apparaît ainsi que près d'un quart des côtes métropolitaines hors Corse s'érode soit environ 650 kilomètres de côtes. Tout le littoral est touché avec une évolution plus marquée sur les côtes d'accumulation, notamment sableuses, dont les vitesses d'érosion peuvent dépasser localement trois mètres par an. Bien que les différences entre façades soient relativement faibles, la façade méditerranéenne apparaît comme la plus évolutive. Ainsi plus d'un quart de ses côtes sont en érosion et environ un cinquième en accrétion.

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