Question de M. FOURNIER Jean-Paul (Gard - Les Républicains) publiée le 21/01/2016

M. Jean-Paul Fournier interroge M. le ministre de l'intérieur quant aux mesures prises par l'État pour réduire au maximum l'influence de l'islam radical, passerelle vers le terrorisme. Les terribles attentats du 13 novembre 2015 sont gravés dans l'esprit des Français. La réponse publique à ces attaques doit être sans faille, immédiate et exemplaire. Les Français ne comprendraient pas que l'État ne soit pas à la hauteur des enjeux sécuritaires. Ainsi, la problématique des moyens de lutte contre l'islam radical sur notre territoire doit être clairement posée. Dans son discours du 16 novembre 2015 à Versailles devant le Congrès du Parlement, le président de la République a abordé l'expulsion des étrangers menaçant « l'ordre public et la sécurité de la Nation ». Derrière ces mots, le chef de l'État visait sans nul doute les imams étrangers radicalisés. Parallèlement, les décisions de fermeture de mosquées gangrenées par le radicalisme, où les passerelles sont flagrantes entre salafisme et terrorisme, vont dans le bon sens. Mais l'État doit aller plus loin dans sa lutte contre l'islam radical, pour l'empêcher d'infuser ses idées moyenâgeuses et belliqueuses. Ainsi, il lui demande de bien vouloir définir la politique judiciaire et administrative menée dans ce domaine. Plus précisément, il l'invite à indiquer précisément le nombre d'imams radicalisés qui pourraient être expulsés et le chiffre exact de mosquées fermées ou en cours de fermeture.

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Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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