Question de Mme MERCIER Marie (Saône-et-Loire - Les Républicains) publiée le 10/03/2016

Mme Marie Mercier rappelle à M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement les termes de sa question n°19242 posée le 10/12/2015 sous le titre : " Équipements de protection individuelle pour la filière viticole ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour.

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Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt publiée le 14/04/2016

Les services des ministères en charge de l'agriculture et du travail préparent un avis aux metteurs en marché de produits phytopharmaceutiques, relatif aux équipements de protection individuelle (EPI). À ce jour, cet avis n'est pas publié. Il s'agit d'un avis destiné à rappeler les règles européennes en matière d'évaluation préalable à la mise sur le marché de produits phytosanitaires. À ce titre, pour une intervention dans la parcelle traitée ou lors de la manipulation de végétaux traités, le port de l'équipement de protection individuelle vestimentaire (EPI) destiné à protéger les travailleurs contre un risque de contact avec le produit, qu'il s'agisse d'un ensemble veste-pantalon ou d'une combinaison répondant aux mêmes exigences, est requis dans certains cas par l'évaluation des risques. Cette règle est perçue par certains professionnels agricoles, notamment de la filière viticole, comme incohérente avec le délai de rentrée sur les parcelles édicté par l'arrêté du 12 septembre 2006. Le ministère chargé de l'agriculture a saisi l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) le 26 février 2016, pour examiner si des évolutions des dispositions du délai de rentrée sur les parcelles étaient nécessaires au regard des données d'évaluation sur le port d'EPI. Ces éventuelles évolutions doivent rester compatibles avec les nécessités liées à la conduite des cultures. Cette analyse concernera prioritairement la viticulture. Elle apportera également un éclairage sur les autres filières agricoles, le délai de rentrée sur les parcelles n'étant pas spécifique à la viticulture. Dans le cas où l'analyse conclurait à l'impossibilité de rendre compatibles ces exigences, il sera demandé à l'Anses de faire des propositions méthodologiques incluant, le cas échéant, des propositions de restrictions d'utilisation de certains produits.

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