Question de M. CHARON Pierre (Paris - Les Républicains) publiée le 14/04/2016

M. Pierre Charon interroge M. le ministre de l'intérieur sur les différents incidents qui ont émaillé les mobilisations lycéennes à Paris, notamment celle du 25 mars 2016. L'attaque de commissariats, dans les 10ème et 19ème arrondissements de Paris et les pillages consécutifs de plusieurs magasins d'alimentation ont scandalisé les Parisiens, alors même que, en vertu du plan Vigipirate et de l'opération Sentinelle, la France est toujours placée sous le régime de l'état d'urgence, en application de la loi n° 2016-162 du 19 février 2016 prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence. Alors que les menaces pèsent sur la sécurité de nos concitoyens, il est surprenant que l'ordre public ait pu être aussi facilement mis en échec. Cette situation est choquante et laisse supposer une moindre réactivité des forces de l'ordre à l'égard des manifestations de jeunes. L'inaction devant un commissariat de police est non seulement inadmissible, mais elle délivre un dangereux message à l'heure où la cohésion du pays – qui passe nécessairement par le maintien de la sécurité, notamment à l'égard des menaces terroristes - reste nécessaire. Il lui demande des éclaircissements sur ces incidents, notamment ceux du 25 mars 2016 et s'interroge sur les raisons pour lesquelles les forces de l'ordre se sont révélées incapables de réagir rapidement.

- page 1549

Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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