Question de M. BONNECARRÈRE Philippe (Tarn - UDI-UC) publiée le 19/01/2017

M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget et des comptes publics sur la vente d'actions Engie par l'État à travers l'agence des participations de l'État (APE). Celle-ci a annoncé le 10 janvier 2017 avoir cédé 3,7 % du capital d'Engie sur la base d'une valeur unitaire de l'action de 11,93 euros. Chacun sait que la société Engie est l'un des acteurs économiques majeurs de notre pays. Cette société est dans une phase actuelle de transformation de son modèle ce qui explique que le cours de l'action soit au plus bas.

Le projet porté par l'entreprise, son nouveau modèle économique sont de nature à laisser penser que le cours de l'action doit assez vite retrouver un montant plus proche de ses valeurs traditionnelles.

Un analyste un tant soit peu attentif est donc surpris du moment et des conditions choisis par l'État, via l'APE, pour céder une partie du capital collectif de la Nation. Il est de règle de ne jamais vendre en bas de cycle et a minima au moment où une entreprise est dans une phase de retournement de sa trajectoire boursière.

Il l'interroge sur les motifs de cette opération et surtout sur sa capacité à la réaliser dans des conditions respectueuses des intérêts des Français, conditions en l'état de l'analyse clairement non réunies. Il lui demande également si le conseil d'administration de l'entreprise avait été préalablement averti de la cession et s'il l'avait approuvé.

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Transmise au Ministère de l'économie et des finances


La question est caduque

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