Question de Mme de ROSE Marie-France (Hauts-de-Seine - Les Républicains) publiée le 27/07/2017

Mme Marie-France de Rose attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé concernant la revalorisation de la prime de nuit pour les soignants.
La revalorisation de la prime de nuit, une des revendications de la coordination nationale infirmière (CNI), vient d'être annoncée par le ministère de la santé, ainsi que les moyens alloués à la prévention des risques psychosociaux, mais à hauteur d'1,50 euro net pour dix heures de nuit travaillées, soit 15 centimes de l'heure. C'est un véritable coup de massue ressenti par les soignants, sachant que cette obole ne sera accordée qu'aux personnels des services d'urgence ou de soins critiques alternant des horaires de jour et de nuit, exposés à des rythmes de travail contraignants. Cette aumône concernera, au mieux, que 23 100 agents, soit environ 3 % des soignants en France. La CNI reste dubitative sur l'application de cette surprime et sur ses critères d'attribution.
Elle lui demande les raisons qui ont conduit à cette prise de décision de réévaluer la prime de nuit à hauteur de 1,50 euro pour certains et pas pour les autres alors que la prise en charge des patients vingt-quatre heures sur vingt-quatre devrait concerner tous les services d'hospitalisation, ignorant ainsi la souffrance des soignants par l'absence de considération, par cynisme voire même par dédain alors qu'ils auraient aimé être traités avec dignité pendant ces cinq ans interminables de supplice, de violences, de souffrances, d'insultes…

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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