Question de M. GOLD Éric (Puy-de-Dôme - RDSE) publiée le 11/04/2019

M. Éric Gold appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'absence de médecin de garde dans certains territoires, qui s'est aggravée en 2018 selon le rapport annuel de l'ordre des médecins sur la permanence des soins ambulatoires. La part des « zones blanches » de médecins de garde est particulièrement importante de minuit à huit heures du matin. Sur ce créneau, plus aucun territoire n'est couvert pour trente départements, dont le Puy-de-Dôme. Dans ces zones, le service d'aide médicale urgente (Samu) et les urgences hospitalières, ainsi que les sapeurs-pompiers, sont les seuls recours. L'ordre des médecins craint une poursuite de cette tendance, qu'il attribue à plusieurs facteurs, notamment une baisse de la démographie médicale et une fusion des territoires de garde par les agences régionales de santé conduisant à des secteurs très vastes impliquant un allongement des distances, à la fois pour le patient et pour le médecin de garde. Les élus craignent une poursuite de cette dégradation due dans certains cas à un désengagement des médecins libéraux de la permanence des soins. L'ordre des médecins alerte également sur le fait que le phénomène commence à toucher également certains départements pour les gardes de soirées en semaine. Face à cette problématique, qui vient s'ajouter à d'autres difficultés d'accès aux soins, particulièrement en zones rurales, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement, notamment dans le cadre du projet de loi n° 404 (Sénat, 2018-2019, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé.

- page 1909

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

Page mise à jour le