Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - Les Républicains) publiée le 06/06/2019

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes des familles concernant l'accompagnement psychiatrique. Depuis des dizaines d'années, les conditions de diagnostics et de traitements en psychiatrie s'améliorent. Cependant, dans le département de l'Aisne, il apparaît que la situation pour les malades semble plus difficile. En effet, alors qu'en 2014, 12 540 psychiatres exerçaient sur le territoire français, soit environ un psychiatre pour 5 260 habitants, la répartition en est très inégale. À Paris, c'est un psychiatre pour environ 1 280 habitants, en Picardie, un psychiatre pour 7 880 habitants et dans l'Aisne : un psychiatre pour près de 9 570 habitants… Les proches des patients ne sont d'ailleurs pas satisfaits du « diagnostic territorial partagé en santé mentale de l'Aisne », avalisé par l'agence régionale de santé (ARS), qui, selon eux, ne serait pas conforme à l'article R. 3224-3 du code de la santé publique, en particulier s'agissant des proches et des familles, qui ont avant tout besoin d'être accompagnés. Beaucoup resterait encore à faire dans l'Aisne. Il lui demande donc si des réformes sont en cours ou envisagées concernant cet important aspect .

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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