Question de Mme GRÉAUME Michelle (Nord - CRCE) publiée le 21/11/2019

Mme Michelle Gréaume appelle l'attention de Mme la ministre du travail sur les aides proposées aux chômeurs non indemnisés dans le cadre d'une reprise d'activité dans une autre région.

« Il n'y a qu'à traverser la rue » pour trouver un emploi, disait le président de la République. Dans de nombreux domaines professionnels pourtant, les demandeurs d'emploi doivent faire preuve d'une mobilité géographique importante pour pouvoir mettre leurs compétences au service d'une entreprise, en France métropolitaine ou dans les territoires ultra-marins.

Cette mobilité a toutefois un coût, puisqu'elle sous-entend souvent un déménagement temporaire ou définitif, et donc une importante avance de frais, avant même l'entrée en poste. Or, pour des demandeurs d'emploi sans indemnités, cela peut constituer un obstacle à la reprise de l'activité, d'autant qu'aucune aide financière n'est prévue dans ce sens.

En effet, si les services de Pôle emploi proposent une aide à la mobilité lorsque le lieu de travail est éloigné de plus de 60 kilomètres ou deux heures aller-retour du domicile, elle est en revanche versée après une période de trois mois d'activité, et ne répond donc pas à la problématique précédemment exposée, qui nécessiterait une forme d'avance de ces indemnités ou de prêt remboursable. En outre, Pôle Emploi ne propose plus d'aide au déménagement.

C'est la raison pour laquelle elle lui demande quelles mesures peuvent être prises pour aider la reprise d'activité d'un demandeur d'emploi non indemnisé dans le cadre d'une nécessité de mobilité géographique.

- page 5797

Transmise au Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion


La question est caduque

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