Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOCR) publiée le 12/12/2019

M. Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les formes sévères et persistantes de la borréliose de Lyme.
Il lui expose qu'en dépit du déploiement du plan national Lyme 2016-2019, le nombre de patients infectés recensés est, selon une publication Santé publique France, en hausse de 50 % par rapport à 2017 avec triplement de l'incidence en sept ans… soit 68 000 nouveaux cas recensés en 2018.
Il lui précise que l'association « Chronilyme » s'alerte de cette aggravation et demande que la lutte contre la borréliose de Lyme soit déclarée grande cause nationale et bénéficie de crédits de recherche significatifs.
Il lui indique que, parmi les autres préconisations de cette association représentant les personnes atteintes, sont particulièrement attendues la définition de la caractérisation de chaque maladie vectorielle à tiques (forme sévère ou chronique), de même que la connaissance des interactions entre les co-infections transmises par les tiques et avec d'autres infections non transmises par les tiques ou encore les réactions du système immunitaire face à la maladie et les risques de contamination in utero, sanguins et sexuels.
Il lui précise que les malades réclament, notamment, des études portant sur un traitement de plus de quatre mois au cours duquel les participants seraient répartis de façon aléatoire dans le groupe témoin et le groupe expérimental.
Ce traitement aurait pour objet d'évaluer la prise prolongée d'antibiotique, d'antiparasitaire ou d'anti-inflammatoire, des tests biologiques fiables de dépistage (non sérologiques) et l'exploration de voies thérapeutiques nouvelles non uniquement basées sur des antibiotiques, permettant de soulager la douleur et le syndrome de fatigue.
Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les pistes qu'elle compte explorer pour améliorer la connaissance et la prise en charge des patients souffrant de la borréliose de Lyme et s'il est dans ses intentions d'engager, dans le cadre d'une campagne de santé publique, les crédits de recherche attendus.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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