Question de Mme RENAUD-GARABEDIAN Évelyne (Français établis hors de France - Les Républicains-R) publiée le 20/02/2020

Mme Évelyne Renaud-Garabedian attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les aides financières proposées aux participants des universités du bureau d'enseignement de la langue et de la civilisation française à l'étranger (BELC). Organisées par l'opérateur public France éducation international, les universités BELC sont des programmes de perfectionnement pour les professionnels des métiers du français dans le monde : enseignants de français langue étrangère (FLE) ou de section bilingue, responsables des cours, directeurs d'établissements culturels à l'étranger. Ces formations ont pour objectif de faire évoluer leurs pratiques professionnelles dans quatre domaines : l'enseignement, l'évaluation, la formation et le pilotage de programme et d'établissements culturels et éducatifs. Ces cycles - d'une à quatre semaines - se déroulent soit en France, soit dans les territoires d'outre-mer ou dans différentes régions du monde. Le coût global de cette formation continue s'avère conséquent pour les participants exerçant à l'étranger et prenant part aux universités internationales. Ces derniers doivent financer leur transport et leur hébergement sur place. Elle lui demande si des aides ou des bourses existent pour les professionnels suivant ces stages de formation continue et quels en sont les critères d'éligibilité.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse


Réponse du Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse publiée le 16/04/2020

Les professionnels exerçant à l'étranger et désireux de suivre, dans le cadre de la formation continue, les stages des universités BELC, les métiers du français dans le monde doivent au préalable répondre aux prérequis suivants : être en activité et avoir une maîtrise de la langue française correspondant au moins au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues. D'autres prérequis peuvent être nécessaires pour suivre des modules plus spécifiques ; ils sont précisés dans le descriptif de chaque module de formation : https://www.ciep.fr/belc Différentes aides financières peuvent être octroyées, notamment dans quatre situations. Tout d'abord, les postes diplomatiques bénéficient, sur leurs crédits de coopération, d'un certain nombre de Bourses du Gouvernement français (BGF). Les ambassades sélectionnent les bénéficiaires de ces bourses, dans la limite de leurs crédits de coopération, et en fonction, notamment, des accords bilatéraux et des projets de coopération éducative en cours. Les candidats boursiers doivent être des professionnels étrangers de l'enseignement et de la diffusion du français. Les candidats français ou binationaux ne sont donc pas éligibles. Les personnels (français ou étrangers) exerçant uniquement dans le réseau culturel (SCAC, Institut français ou Alliance française), ainsi que les agents du réseau de coopération et d'action culturelle, assistants techniques, volontaires internationaux, contractuels recrutés sur place (CRSP) et agents de droit local de nationalité française ou étrangère ne le sont pas non plus. Par ailleurs, les participants peuvent être pris en charge directement par une institution du réseau culturel français à l'étranger (Instituts français, Alliances françaises, AEFE) en fonction des budgets de formation dont celle-ci dispose. Chaque institution définit ses critères de sélection en fonction de ses besoins. Le responsable de l'institution inscrit un ou plusieurs candidat (s) dont il prend en charge le financement sur son budget. De la même façon, les participants peuvent être pris en charge par un organisme étranger, hors réseau culturel français (université locale, système éducatif local etc.). Chaque organisme définit ses critères de sélection en fonction de ses besoins. Le participant peut alors être financé partiellement ou totalement par l'organisme dont il dépend localement. Enfin, les formateurs français peuvent être pris en charge par l'organisme dont ils dépendent en France (université, académie, centre de langues) ou Pôle emploi ; chaque organisme définit ses critères de sélection.

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