Question de M. RAVIER Stéphane (Bouches-du-Rhône - NI) publiée le 05/03/2020

M. Stéphane Ravier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les conséquences, pour la France, des décisions de la Turquie de ne plus retenir dans leur pays les migrants syriens réfugiés.

En effet, la situation géographique de la Turquie fait d'elle une tête de pont vers l'Europe et les menaces du président turc d'« ouvrir les portes » pesaient depuis le mois d'octobre 2019 sur l'Europe sans qu'aucune décision ne soit prise pour faire en sorte de ne plus être soumis à un tel chantage.

Bien que l'Union européenne ait accordé, en mars 2016, une enveloppe de 6 milliards d'euros à la Turquie pour que celle-ci assure le contrôle des frontières extérieures de l'espace Schengen et empêche le passage de migrants, le président turc a décidé de rompre cet accord le 28 février 2020 en permettant aux 3,6 millions de réfugiés syriens de rejoindre notre territoire sans aucun contrôle.

Devant le danger que représentent ces afflux massifs de migrants et l'infiltration en leur sein d'islamistes, il souhaite savoir s'il envisage de rétablir et de fermer les frontières nationales comme le permettent les accords de Schengen.

- page 1103

Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

Page mise à jour le