Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 02/04/2020

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le fait que sa position au sujet de la chloroquine (encore appelée Nivaquine) est pour le moins surprenante compte tenu de l'épidémie de coronavirus. En effet, d'une part, pendant des décennies, tous ceux qui ont voyagé outre-mer ont pris sans problème de la Nivaquine contre le paludisme. Le fait d'en donner aux malades du coronavirus, soit ne sert à rien, soit est utile pour les guérir. Il convient donc de saisir cette chance sans attendre que les études scientifiques se poursuivent car elles mettront du temps et pendant cette période il y aura des morts que l'on aurait peut-être pu éviter. D'autre part, la position du ministre de la santé est difficilement compréhensible car il autorise la chloroquine pour les cas très graves, ce qui prouve qu'il reconnaît la possibilité d'un effet médical positif de ce médicament. Si c'est peut-être utile pour les cas très graves, il lui demande pourquoi il refuse de l'utiliser aussi pour les autres personnes contaminées.

- page 1529

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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