Question de Mme BONFANTI-DOSSAT Christine (Lot-et-Garonne - Les Républicains) publiée le 21/05/2020

Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation du laboratoire pharmaceutique UPSA implanté en Lot-et-Garonne.

UPSA vend 300 millions de boîtes de médicaments chaque année dans plus de 60 pays dont 98 % de la production est réalisée et conditionnée à Agen. Avec 1 400 emplois directs et 3 600 emplois indirects, cette entreprise est un fleuron industriel qui rayonne sur un territoire rural. Durant la crise du Covid-19, UPSA a pu faire face à la demande exceptionnelle de médicaments en produisant et distribuant un million de boîtes de paracétamol par jour. Ces besoins considérables ont mis en lumière la nécessité de produire en France et de recouvrer une indépendance sanitaire particulièrement stratégique pour notre pays.

Par conséquent, la modification du calendrier prévu pour la baisse des prix et l'entrée du Dafalgan codéiné au répertoire des génériques semblent désormais une évidence incontournable.

Elle lui demande de bien vouloir, en ces temps inédits, prendre la décision exceptionnelle d'annuler cette révision du prix du paracétamol et d'annuler la procédure de générication du Dafalgan codéiné qui pourrait mettre à mal la production française et lot-et-garonnaise au profit de génériques massivement fabriqués dans les pays de l'Est. Ces mesures à revoir intégralement seraient en effet de très mauvais signaux envoyés à nos entreprises et acteurs de l'industrie à l'heure de la mobilisation nationale et des enjeux de souveraineté et d'indépendance.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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