Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 21/05/2020

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le fait que le département de la Moselle est en France, l'un des plus gravement touché par l'épidémie de coronavirus. Le personnel hospitalier s'est dévoué sans réserve pour soigner les malades alors même que les capacités d'accueil étaient submergées. Dans le même temps, le nombre de contaminations étaient environ deux fois moindre en Meurthe-et-Moselle. Avec indignation, les Mosellans viennent d'apprendre que l'État n'allouait que 2,4 M€ au centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville pour faire face à l'épidémie alors qu'il attribue 5,6 M€ au CHU de Nancy. Cette répartition financière est insultante à l'encontre des acteurs mosellans de la santé. Même si une hypothétique seconde enveloppe financière est espérée, cet arbitrage prouve une nouvelle fois la marginalisation des besoins sanitaires de la Moselle. Bien qu'étant le seul département de plus d'un million d'habitants en Lorraine, il n'y a toujours pas de CHU. Il lui demande donc si dans l'immédiat, il prévoit d'allouer au CHR de Metz-Thionville, une dotation financière au moins proportionnelle à la gravité de l'épidémie et de compenser sans délai les distorsions avec le CHU de Nancy. Il lui demande aussi s'il est prêt à lancer sur le moyen terme un rattrapage qualitatif pour que le CHR devienne un CHU de plein exercice, ce qui éviterait que les Mosellans qui ont un problème médical grave, soient trop souvent obligés de se faire soigner à Strasbourg ou à Nancy.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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