Question de M. LONGEOT Jean-François (Doubs - UC) publiée le 04/06/2020

M. Jean-François Longeot attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le rôle des pharmacies dans la stratégie nationale de dépistage. En effet, la stratégie nationale de déconfinement fixe un objectif de 700 000 tests virologiques chaque semaine en laboratoires depuis le 11 mai. Si ces tests visent en premier lieu des personnes symptomatiques, la question se pose également de pouvoir dépister le maximum de patients asympotmatiques. À cet égard, il considère que les pharmacies pourraient intervenir de façon complémentaire aux laboratoires, avec une force de frappe permettant de réaliser 500 000 tests sérologiques rapides – tests de diagnostic rapide (TDR), tests rapides d'orientation diagnostique (TROD), autotests – par semaine. D'une part, le maillage des pharmacies apparaît très important notamment du fait d'une réglementation des installations d'officine élaborée dans un objectif d'aménagement du territoire. D'autre part, il est convaincu des bienfaits d'un exercice coordonné entre la pharmacie et les laboratoires en l'espèce, mais également, et de manière plus générale, avec les médecins pour certaines tâches médicales, ce qui serait un des meilleurs outils de lutte contre les déserts médicaux. Enfin, la haute autorité de santé (HAS), dans un communiqué de presse en date du 18 mai 2020, inclue les pharmacies dans la stratégie d'utilisation des tests unitaires qui élargissent les lieux et circonstances de test et donnent des résultats en quelques minutes. Aussi, il lui demande des précisions concernant la pleine et bienvenue association des pharmacies à la stratégie nationale de dépistage.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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