Question de Mme LABORDE Françoise (Haute-Garonne - RDSE) publiée le 16/07/2020

Mme Françoise Laborde attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au sujet de la rentrée de septembre 2020 dans les universités françaises suite à la crise sanitaire du coronavirus.

En effet, de nombreuses voix (enseignants-chercheurs, personnels administratifs, associations étudiantes) s'élèvent pour s'étonner de la différence de traitement de l'enseignement supérieur par rapport aux autres secteurs d'activités, en termes de retour à la normale et de normes de sécurité.

Alors que la plupart des professions et services publics, y compris l'enseignement primaire et secondaire, reprennent peu à peu, il est difficile de concevoir que les universités soient invitées à maintenir et développer leur offre de formation en « distanciel », ou bien se voient soumises à des protocoles sanitaires d'une rigueur en dehors de toute réalité de terrain.

Tous ces acteurs restent bien sûr conscients de la nécessité, en cas de nouvelle vague d'épidémie, par exemple, de se préparer à améliorer les solutions d'enseignement à distance afin de garantir la continuité pédagogique. Mais cela ne saurait en aucun cas être exigé d'eux sans moyens financiers supplémentaires et, surtout pas, au détriment du présentiel des étudiants qui doit rester le principe pour éviter un décrochage massif, notamment au sein des bacheliers primo-entrants.

En conséquence, elle lui demande ce que le gouvernement compte mettre en œuvre pour assurer aux étudiants un retour physique, en présentiel, dans leurs universités à l'automne prochain et ce dans les meilleures conditions.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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