Question de Mme CARTRON Françoise (Gironde - LaREM) publiée le 16/07/2020

Mme Françoise Cartron appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'accompagnement économique et social des professionnels du secteur de la nuit.
Le Gouvernement français a annoncé le début du confinement le 17 mars 2020.
La conséquence directe cette mesure a été la fermeture de commerces jugés « non-essentiels » dans ce contexte de crise sanitaire. Parmi ces derniers, l'arrêt des près de 1 600 discothèques françaises a eu des conséquences importantes sur l'économie du pays.
En effet, d'après les données de 2016, il y aurait près de 50 000 salariés dans ce secteur en France, réalisant un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards d'euros par an.
En outre, les boites de nuit emploient près de 23 000 agents de sécurité.
Lors de l'annonce du plan de déconfinement le 19 juin 2020, le Gouvernement a annoncé que les discothèques ne pourraient pas accueillir de public avant le mois de septembre au moins. La réouverture de ces espaces est un sujet difficile car la pratique des gestes barrières contre la propagation du virus y est quasi-impossible.
Cependant, il s'agit d'un secteur qui équivaut à des dizaines de milliers d'emplois et qui participe à l'attractivité touristique de la France pendant l'été.
Actuellement, les discothèques bénéficient du chômage partiel et de la suppression des charges salariales. Mais les gérants ne sont pas indemnisés et accumulent les dettes. Ainsi, compte tenu de la situation, elle lui demande quel accompagnement économique et social est prévu pour les professionnels du secteur de la nuit touchés par le maintien de ces fermetures.

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Transmise au Ministère de l'Europe et des affaires étrangères


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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