Question de M. LONGEOT Jean-François (Doubs - UC) publiée le 22/10/2020

M. Jean-François Longeot attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant l'iniquité des dispositions prises par le décret 2020-1152 du 19 septembre 2020 relatif au versement d'un complément de traitement indiciaire aux agents des établissements publics de santé, de groupements de coopération sanitaire et des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes de la fonction publique hospitalière. Interpellé par des personnels de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), il se fait le relais de leur désarroi et de leur colère face à la mesure d'exclusion de ce dispositif. En effet, il est à rappeler que le personnel de SSIAD assurent à domicile des prestations d'aide à la personnes essentielles de la vie quotidienne auprès des personnes âgées et des handicapées, au même titre que les personnels des établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD). Leur service a vocation de maintenir les patients à domicile en leur évitant une hospitalisation. Or, force est de constater que ces auxiliaires de vie et ces personnels d'aides à domicile sont les grands oubliés de la crise du Covid-19. Ne pas leur octroyer cette revalorisation salariale, c'est prendre le risque de démissions du personnel de ce secteur pour les EPAHD ou le milieu hospitalier et de renforcer des difficultés de recrutement auprès des SSIAD. C'est pourquoi il lui demande de valoriser le rôle de tout le personnel qui s'est mobilisé pour répondre à cette crise sanitaire inédite et qui rappelons-le, s'est exposé avec une pénurie d'équipement de protection individuelle. Aussi, il souhaite connaître son intention concernant l'extension de ce dispositif de revalorisation salariale aux personnels des SSIAD.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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