Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 26/11/2020

M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes soulevées par le syndicat des audioprothésistes (SDA) et la fédération nationale des étudiants en audioprothèse (FNEA) quant à des formations faites notamment en Espagne par des sociétés privées et permettant d'exercer par la suite dans notre pays.

En effet, la formation française qui permet d'obtenir un diplôme d'État d'audioprothésiste se déroule dans des universités publiques en trois ans, et ce, à plein temps avec notamment plus de onze mois de stage en institution gérontologique, en service hospitalier oto-rhino-laryngologique (ORL) ou encore auprès d'un audioprothésiste confirmé…

Le SDA regrette le choix fait par certains enseignes succursalistes d'audioprothèse d'envoyer leurs salariés dans ces « officines », dont la qualité de formation n'a été vérifiée par aucune autorité, qu'elle soit française ou espagnole. Or, les patients n'ont aucun moyen de connaître la formation de ceux qui les reçoivent, la réglementation européenne conférant à ces diplômes les mêmes droits qu'à ceux obtenus en France.

Alors que se met en place le « 100 % santé », réforme accompagnée d'un investissement substantiel de la sécurité sociale et des assurances complémentaires santé, il lui demande ce qu'il entend mettre en œuvre afin de vérifier la légalité des formations dispensées et, le cas échéant, de mettre fin à ces dérives dont les premières victimes sont les patients.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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