Question de M. VAUGRENARD Yannick (Loire-Atlantique - SER) publiée le 26/11/2020

M. Yannick Vaugrenard attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation de l'établissement français du sang.

Le 5 novembre 2020, les personnels de l'établissement français du sang (EFS) étaient en grève.
Alors que le gouvernement annonce l'accélération de la revalorisation, dans le secteur public, des salaires des professionnels de santé des hôpitaux et des Ehpad, les professionnels de santé qui travaillent au sein de l'EFS sont exclu du Ségur.

Au total, 1 000 médecins, 1 500 à 2 000 infirmières et infirmiers ainsi que de nombreux techniciens de laboratoire sont concernés. Aujourd'hui, ils ressentent un profond sentiment d'injustice. Eux aussi sont au front, depuis longtemps, et plus encore depuis la crise sanitaire.
Aujourd'hui, faute de médecins, d'infirmiers et de chauffeurs, des centaines de collectes de sang doivent être annulés chaque année. Tout comme à l'hôpital, les personnels sont épuisés. Ils demandent donc légitimement une revalorisation salariale à hauteur de l'accord sur le Ségur, ainsi qu'une enveloppe financière dédiée pour négocier la rénovation de la classification des emplois et des rémunérations associées.

Nous avons besoin de 10 000 dons par jour pour satisfaire aux soins de 1 million de malades chaque année. L'engorgement des hôpitaux, dû à la Covid, n'arrange rien puisqu'il impose des déprogrammations et des reprogrammations d'opérations qui augmentent les besoins.

Le stock de sang est en grande tension.

Il lui demande donc d'envisager rapidement la revalorisation du statut des personnels de l'EFS ainsi que des solutions pour répondre aux besoins en poches de sang et assurer la gestion de ces stocks.

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Transformée en Question orale (n°1743S)

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