Question de M. MÉRILLOU Serge (Dordogne - SER) publiée le 26/11/2020

M. Serge Mérillou attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique sur l'activité de pêche de loisir. Avec le confinement, la pratique de la pêche est interdite. Cependant, les associations de pêcheurs ne comprennent pas la justification sanitaire de cette interdiction.
La pêche à la ligne est une activité de plein air, souvent solitaire où la distanciation physique est de mise. Dès lors, les risques de contamination à la Covid-19 semblent limités.
L'interdiction de la pêche à la ligne dans notre pays est d'autant plus incompréhensible que nos voisins, ne l'ont pas interdite.
Il lui demande si le Gouvernement compte ré-autoriser la pratique de la pêche de loisir dans le cadre de l'assouplissement futur des mesures de lutte contre le coronavirus.

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Réponse du Ministère de la transition écologique publiée le 17/12/2020

La pratique de la pêche de loisirs a été interdite dans le cadre du second confinement à partir du 29 octobre 2020. Les services de l'État ont appliqué le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Ce texte ne prévoyait pas d'exception pour la pratique de la pêche de loisirs, les seules activités de pêche autorisées étant celles rendues nécessaires par des activités d'intérêt général. Cependant, les nouvelles conditions de dérogation au confinement mises en place à partir du 28 novembre 2020 sont plus souples. La nouvelle dérogation au confinement permet la pratique individuelle (ou avec des membres de sa cellule familiale) de la pêche de loisirs dans un périmètre de 20 km autour du lieu de résidence pendant une durée maximale journalière de 3 heures. Comme cela avait déjà été le cas durant le premier confinement, le professionnalisme et la responsabilité de la Fédération nationale de la pêche en France et de la protection des milieux aquatiques (FNPF), des fédérations et des associations de pêche en eau douce méritent d'être salués. Ces instances ont, en effet, communiqué auprès de leurs adhérents afin de les informer de ces règles, et ont assuré le lien avec les directions départementales des territoires notamment pour les dérogations permettant les activités d'intérêt général.

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