Question de M. BRISSON Max (Pyrénées-Atlantiques - Les Républicains) publiée le 25/02/2021

M. Max Brisson attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la mise en place de la réforme de la première année des études de médecine.

Il semblerait, en effet, que celle-ci induit une inégalité entre les étudiants de l'ancien système de première année commune aux études de santé (PACES) et ceux dont les études débuteront à partir de l'année prochaine. Un arrêté ministériel (paru il y a une dizaine de jours) réserve 70 % des places aux derniers redoublants de l'ancien système PACES ne laissant donc que 30 % aux nouveaux étudiants du parcours accès santé spécifique (PASS).

Ce problème et cette inégalité ne se poseraient donc que pour une année. Un problème, par ailleurs, bien identifié lors de l'examen du projet de loi et auquel il avait été répondu par le financement d'une augmentation du numerus clausus pour un an. Sur la seule université de Bordeaux, 1 400 étudiants sont concernés.

À l'heure où les étudiants sont particulièrement en souffrance, il n'apparaît pas utile de leur rajouter de l'inquiétude quant à leur avenir.

Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend respecter les engagements pris devant le Parlement et s'il entend donc bien financer une augmentation du numerus clausus pour cette année de mise en œuvre de la réforme de la première année des études de médecine.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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