Question de Mme SOLLOGOUB Nadia (Nièvre - UC) publiée le 10/06/2021

Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation particulière des infirmiers puériculteurs et des infirmières puéricultrices. Il apparaît tout d'abord que leur profession souffre d'un manque de reconnaissance, notamment pour la raison qu'elle est souvent incomprise ou confondue avec d'autres. Il convient dès lors de rappeler que les puériculteurs et puéricultrices sont titulaires d'un diplôme d'État, lequel est obtenu au terme d'une année de spécialisation, après trois années déjà validées en tant qu'infirmier ou sage-femme. Leur rôle auprès des enfants, autant par les soins pédiatriques qu'ils prodiguent que par l'accompagnement des parents qu'ils assurent, les distinguent et démontrent l'effectivité de leurs qualités et de leur expertise. Sur le chemin qui mène de la petite enfance à l'adolescence, ces professionnels favorisent l'autonomie des enfants, facilitent leur éveil au monde, contribuent à leur socialisation. Le rapport dit des « 1 000 premiers jours », publié en novembre 2020, comprend d'ailleurs parfaitement le rôle de cette profession, en l'intégrant dans un nombre conséquent de ses propositions. Les effectifs de ces professionnels apparaissent trop faibles dans les services hospitaliers et de la petite enfance, de sorte que, dans les services où il existe un risque que d'autres professionnels soient formés à la hâte et imparfaitement, l'unique solution durable semble devoir être une hausse de la proportion de puériculteurs formés et diplômés d'État. Aussi souhaite-t-elle savoir si une hausse de la proportion de puériculteurs dans les services hospitaliers est envisagée. En outre, dans une double perspective de désengorgement des services hospitaliers et de pleine reconnaissance de cette profession, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement quant à la possibilité de développer une activité libérale conventionnée. En somme, elle le remercie le Ministre de lui exposer les voies par lesquelles il compte reconnaître les singularités des infirmiers puériculteurs et des infirmières puéricultrices et les moyens par lesquels il compte valoriser l'exercice de leur profession dans toutes les structures.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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