Question de Mme MICOULEAU Brigitte (Haute-Garonne - Les Républicains) publiée le 07/10/2021

Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les grandes difficultés rencontrées par les pharmaciens d'officine depuis le début de la crise sanitaire.

En effet, depuis le tout début de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les pharmaciens d'officine sont en première ligne et ont su surmonter de nombreuses difficultés souvent par leurs propres moyens.

Avec des facultés d'adaptation hors du commun, les officinaux ont immédiatement sécurisé l'accès de leurs locaux afin d'accueillir les patients dans des conditions sanitaires optimales, délivré les masques des stocks de l'État, pratiqué les tests antigéniques, commandé et délivré les vaccins pour les médecins généralistes et vacciné, tout en maintenant l'accès au soin pour leurs patients habituels.

Cette crise sanitaire sans précédent s'étant inscrite dans la durée révèle de nouvelles difficultés pour nombre d'entre eux qui sont aujourd'hui particulièrement fragilisés, sur le plan physique comme moral.

De plus depuis la fin de l'été, avec la montée des contestations contre le passe-sanitaire, ils sont stigmatisés, voire menacés par des citoyens vaccino-sceptiques ; ils doivent maintenir un service d'accès au soin et dans le même temps se voient contraints à suspendre les contrats de travail de certains collaborateurs en n'ayant aucune alternative pour les remplacer.

Aussi, elle lui demande, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 et de la négociation d'une nouvelle convention nationale pharmaceutique, quelles sont les mesures concrètes qu'envisage de prendre le Gouvernement en intégrant tous ces éléments.

- page 5713

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

Page mise à jour le