Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 09/12/2021

M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité d'une stabilisation et d'une pérennisation de la permanence des soins pour tous, quels que soient les dispositifs sanitaires.
Plus particulièrement, le département de Tarn-et-Garonne est en tension sur le besoin de soins résultant du vieillissement de la population et de l'augmentation des maladies chroniques, renforcé par une offre de soins insuffisante, voire des difficultés dans l'accès aux soins.
Le conseil de la caisse primaire d'assurance maladie de ce département exprime de vives inquiétudes sur les conséquences de la désertification médicale, de la fermeture de la maternité et du service de gynécologie-obstétrique de la clinique du Pont de Chaume à Montauban d'ici fin 2021, ainsi que de l'annonce de la fermeture nocturne du service des urgences de l'hôpital de Moissac, avec le redéploiement d'une ligne du SMUR (structure mobile d'urgence et de réanimation) de Montauban.
Cet état des lieux fait craindre d'importantes conséquences pour la santé des habitants du Tarn-et-Garonne, plus particulièrement ceux d'un bassin de vie de plus de 80 000 personnes qui risquent de se trouver confrontées à des prises en charge tardives, voire des renoncements aux soins. Par ailleurs, le manque de moyens humains dans tous les établissements de soins, qu'il s'agisse des hôpitaux, cliniques, EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), etc., aura pour conséquence une charge de travail alourdie et des conditions d'exercice dégradées pour les soignants en poste.
L'égal accès à la santé pour les citoyens risque lui aussi de se dégrader, plusieurs milliers d'assurés sociaux de ce département ne disposant pas, à ce jour, de médecin référent.
Il lui demande donc s'il entend prendre des mesures pour orienter plus fortement les jeunes médecins à s'installer, au moins pour une durée déterminée, dans les zones sous dotées à l'issue de leur formation.
Il lui demande par ailleurs s'il entend prendre des dispositions permettant de garantir une réponse aux urgences vitales en moins de 30 minutes.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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