Question de M. BILHAC Christian (Hérault - RDSE) publiée le 23/12/2021

M. Christian Bilhac attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les services de santé dans les territoires touchés par la désertification médicale souffrant d'un l'effectif réduit de médecins formés à l'urgence médicale et à la médecine préventive.

À la présence médicale très déficitaire dans les zones rurales ou dans certains quartiers urbains, s'ajoute la question de l'urgence médicale et de la médecine préventive liée à la raréfaction de médecins spécialisés sur le territoire.

Les impératifs de spécialisation rendent difficile les situations d'urgences dans ces territoires car les médecins n'ont pas forcément cette compétence. Aussi, il arrive très souvent que les délais inhérents à l'arrivée de médecins dans les zones rurales soient exagérément longs pour intervenir dans des situations d'urgence.

Il y a également très peu de médecins diplômés en médecine préventive alors que la prévention est un volet important de la médecine.

À l'éclairage de ces éléments, l'exigence de spécialisation s'entend lorsque la présence médicale est effective sur le terrain, mais dès lors que la désertification médicale s'impose, il serait opportun d'assouplir les règles d'exercice de la médecine.

Aussi, il lui demande s'il compte envisager une dérogation sur l'obligation de spécialisation en termes d'urgence et de prévention le temps que la présence médicale s'améliore sur le territoire.

- page 7009

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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