Question de M. MEIGNEN Thierry (Seine-Saint-Denis - Les Républicains) publiée le 20/01/2022

M. Thierry Meignen attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant les violences envers les enfants.
À l'occasion de la journée des droits de l'enfant, la maltraitance infantile est un véritable fléau qui demeure et contre lequel il faut lutter.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit ce terme ainsi « la maltraitance à enfant désigne les violences et la négligence envers toute personne de moins de 18 ans. Elle s'entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d'exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l'enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d'une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. Parfois, on considère aussi comme une forme de maltraitance le fait d'exposer l'enfant au spectacle de violences entre partenaires intimes. ».
Ce problème a des conséquences lourdes pour ceux qui en sont victimes. Les spécialistes observent en particulier des troubles du comportement et de la conduite comme de l'agressivité et de la violence. Les enfants concernés ont bien souvent des difficultés à surmonter ces épreuves dans leur développement propre.
De plus, on constate une reproduction du phénomène par ceux qui en ont été les victimes, tant en privé que dans les lieux publics. De victimes, certains d'entre eux deviennent bourreaux.
Si la réponse pénale est primordiale, on évoque moins la prise en charge des victimes et pour cause, il n'est pas aisé de savoir ce qui se passe à l'intérieur des foyers.
La protection de l'enfant ne peut venir de l'enfant lui-même puisqu'une omerta se met en place spontanément chez lui.
Dès lors, il souhaiterait savoir quelles sont les actions prises par le Gouvernement pour lutter contre ce fléau et les pistes qui sont envisagées pour l'avenir.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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