Question de Mme DOINEAU Élisabeth (Mayenne - UC) publiée le 27/01/2022

Mme Élisabeth Doineau attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la fatigue et la colère des pharmaciens. Ces sentiments se sont cristallisés lors de la parution d'un arrêté du 27 décembre 2021 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, qui offre la possibilité aux grandes et moyennes surfaces de vendre des autotests de détection antigénique du virus Sars-cov-2 sur prélèvement nasal jusqu'au 31 janvier 2022.
Alors que les pénuries d'autotests se généralisaient dans les officines durant la seconde moitié du mois de décembre 2021, la parution dudit arrêté a choqué la profession. D'autant que, dans le même temps, il était constaté que les rayons des grandes surfaces étaient remplis d'autotests dès la parution de l'arrêté.
Comme l'indique le conseil régional de l'ordre des pharmaciens des Pays de la Loire, « les autotests ne sont pourtant pas des dispositifs anodins : un autotest mal utilisé, car vendu sans conseils associés ni supervision, peut amener à un résultat « faux négatif » ».
À cela s'est ajoutée la mise en place d'un protocole sanitaire dans les écoles qui a saturé les capacités d'accueil des officines.
Aussi, elle lui demande de lui indiquer quelles mesures il entend prendre afin de répondre à la colère et à la fatigue de ces professionnels en première ligne, mais aussi afin de réduire les risques sanitaires liées à une utilisation des autotests en libre-service.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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