Question de M. CHARON Pierre (Paris - Les Républicains) publiée le 03/02/2022

M. Pierre Charon attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'impact de la crise de la covid-19 sur le secteur événementiel.
À la fin de l'été 2020, de nombreux parlementaires avaient alerté le Gouvernement sur la situation dramatique des entreprises spécialisées dans l'événementiel, étranglées par une quasi-absence d'activité depuis l'éclatement de la crise et la faiblesse relative des aides auxquelles elles pouvaient prétendre.
Publié le 19 janvier 2022, un rapport d'information de la commission des affaires économiques de l'assemblée nationale alerte de nouveau le Gouvernement sur l'impact de la crise de la covid-19 sur ce secteur.
Concernant l'Ile-de-France, des classements internationaux positionnaient régulièrement Paris en tête : en 2019, elle était la première ville de congrès au monde et la première ville européenne en termes de capacité d'accueil et de nombre de salons.
Avant la pandémie, Paris accueillait ainsi environ 450 salons, 1 200 congrès, 108 200 entreprises exposantes et plus de 12 millions de visiteurs d'affaires chaque année. Son secteur événementiel suscitait ainsi près de 6,5 milliards d'euros de retombées économiques pour le territoire et permettait aux entreprises exposantes de réaliser plus de 22 milliards d'euros de chiffres d'affaires supplémentaires.
L'interdiction durable des événements a donc non seulement fait perdre d'importantes recettes aux acteurs de l'événementiel et aux entreprises qui prévoyaient de participer à ces manifestations mais a aussi privé de clients de nombreux prestataires locaux de tourisme.
La compétitivité et l'avenir d'une filière de pointe est en jeu. Face à un secteur désormais sinistré, les députés considèrent que le Gouvernement devrait se mobiliser pour permettre une « relance vigoureuse » des activités de l'événementiel.
Les rapporteurs considèrent primordial « qu'un soutien spécifique » soit apporté à la filière événementielle eu égard à la longueur de ses cycles de production, de la conception à la commercialisation. Il s'agit « d'aider ces entreprises non plus à survivre mais à rebondir en leur offrant le temps de sortir de la crise ». L'importance économique du secteur justifie une action et des moyens à la hauteur des enjeux.
Il lui demande les mesures qu'il envisage pour permettre une relance « vigoureuse » du secteur événementiel.

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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique


La question est caduque

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