Question de M. GUÉRINI Jean-Noël (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 24/02/2022

M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de la transition écologique sur les conséquences désastreuses pour l'environnement du commerce des fleurs coupées.
C'est ce que dénonce un reportage intitulé « saint-Valentin : que cachent nos bouquets ? », diffusé le 7 février 2022 dans le magazine « sur le front » de France 5 . En effet, 85 % des fleurs vendues en France viennent de l'étranger, mais aucune traçabilité ne permet de connaître leur origine. On voit des hortensias cueillis en Bretagne et vendus aux enchères à la bourse aux fleurs d'Aalsmeer (Pays-Bas) revenir chez un fleuriste de Viroflay, soit un trajet de quelque 1 500 kilomètres. On découvre une immense serre en Éthiopie où, pour obtenir à moindre coût des roses impeccables qui puissent tenir trois semaines, des ouvriers pulvérisent des produits phytosanitaires dont certains sont interdits dans l'Union européenne sans toujours porter les tenues protectrices requises. Ces substances chimiques polluent ensuite les nappes phréatiques et les lacs environnants et demeurent à l'état de traces dans les fleurs coupées.
Face à tant d'aberrations écologiques, il lui demande comment encourager la vente des fleurs de saison et recréer une filière économique qui mette en relation les horticulteurs et les fleuristes d'une même région.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


La question est caduque

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