Question de M. BURGOA Laurent (Gard - Les Républicains) publiée le 03/03/2022

M. Laurent Burgoa appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la situation de la main-d'œuvre agricole.
En effet, la profession agricole est en manque cruel de main-d'œuvre et il est plus que difficile de trouver des personnes pour des tâches simples de ramassage de fruits ou de taille de vigne. Il est, en outre, beaucoup plus difficile d'avoir de la main-d'œuvre qualifiée (cavistes, tractoristes…).
Par ailleurs, dans le Gard, l'exploitant doit effectuer une demande de dérogation en cas de dépassement de la durée du travail au-delà de 48 heures par semaine. D'autre part, même si la dérogation est acceptée, il y a une obligation d'un repos de 25 % au-delà de 48 h ce qui augmente encore le coût de la main-d'œuvre.
Il est donc important de maintenir le statut occasionnel sans quoi la filière n'est plus compétitive. En outre, ce statut permet de contenir le coût de la main-d'œuvre et de limiter l'écart avec le coût de la main-d'œuvre étrangère.
C'est pourquoi il lui demande les intentions du ministère afin de conserver le statut occasionnel. Il lui demande également quels sont les moyens qui pourraient permettre de simplifier le système dérogatoire au-dessus des 48 heures par semaine.

- page 1060

Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


La question est caduque

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