Question de M. ANGLARS Jean-Claude (Aveyron - Les Républicains-A) publiée le 21/04/2022

M. Jean-Claude Anglars attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur le risque de carence de vétérinaires impliqués dans les filières de productions animales.

L'ordonnance n° 2022-414 du 23 mars 2022 et ses conséquences sur l'achat et la détention d'anticoccidiens par les groupements agréés interrogent sur l'activité de leurs vétérinaires et la politique du Gouvernement.

En effet la réduction de l'activité sanitaire des groupements professionnels agricoles, en diminuant l'activité de leurs vétérinaires, aura une influence sur le rôle des vétérinaires des groupements dont le rôle est important.
Aujourd'hui par exemple, avec le nouvel épisode de crise de l'influenza aviaire, les vétérinaires et les groupements professionnels agricoles concourent à la gestion de l'épidémie par la mise en place de mesures ordonnées par l'administration, comme la réalisation de prélèvements ou les chantiers de dépeuplement.
Dans toutes les régions de France, l'activité dans les productions animales est délaissée par un nombre croissant de structures vétérinaires libérales au profit d'une activité liée aux propriétaires d'animaux de compagnie. Le risque est alors grand pour les éleveurs de ne plus pouvoir avoir recours à un service vétérinaire de proximité, pourtant essentiel pour leur activité.
C'est pourquoi l'ordonnance n° 2022-414 du 23 mars 2022 et ses conséquences sur l'activité des vétérinaires et l'élevage font courir le risque, d'après les professionnels des deux secteurs, d'être confronté, à court ou moyen terme, à une carence de vétérinaires impliqués dans la santé et le bien-être animal dans les filières de productions animales, même dans les régions à forte densité d'élevage. Aussi, dans ce contexte, affaiblir les programmes sanitaires d'élevage portés par les groupements professionnels agricoles ne semble pas opportun.

Il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour diminuer le risque de carence de vétérinaires impliqués dans les filières de productions animales.

- page 2066

Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


La question est caduque

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