Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - Les Républicains) publiée le 26/05/2022

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sur la pénurie attendue de maîtres-nageurs dans les piscines publiques pour la saison estivale et du risque inhérent de fermetures d'établissements nautiques.
Parmi la variété de facteurs explicatifs, il faut rappeler la faible attractivité du métier, la rémunération peu élevée ou encore les conditions d'exercice rendues plus strictes avec des exigences renforcées de formation. Certains territoires du pays drainent aussi moins de candidats en raison d'un climat local moins clément que dans d'autres, réputés pour leur ensoleillement et leur plus grande fréquentation d'établissements nautiques.
Le diplôme d'État de maître-nageur sauveteur (MNS), supprimé par l'État en 1985 au profit du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), rattache de façon obligatoire l'apprentissage de l'enseignement de la natation pour les candidats aux fonctions de sauveteur, ce qui décourage beaucoup de candidats compte tenu de l'implication et du coût demandés.
Cette pénurie de lauréats du BNSSA est susceptible de priver nombre de Français de la possibilité de fréquenter des piscines pendant la saison estivale 2022, opportunité pourtant idéale pour apprendre la natation et ce, conformément au projet évoqué en 2019 par le Gouvernement de rendre obligatoire l'initiation à la nage dès la maternelle afin d'enrayer le taux de noyade.
Il lui demande ainsi de bien vouloir lui faire part des différentes solutions envisagées par le ministère dans le but de renforcer l'attractivité du métier de maître-nageur.

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La question est caduque

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