Question de Mme FÉRAT Françoise (Marne - UC) publiée le 09/03/2023

Mme Françoise Férat interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les moyens alloués au développement de la vaccination contre le papillomavirus.

Le Président de la République a annoncé, mardi 28 février, une campagne de vaccination « généralisée » dans les collèges pour « éradiquer le papillomavirus », ouverte aux élèves de classe de cinquième sur la base du volontariat et ce, dès la rentrée prochaine.

Même si elle loue cet objectif de prévention sanitaire, la sénatrice s'interroge sur la méthode employée d'une part et sur les moyens disponibles pour cet objectif, d'autre part.

Le collège est-il le meilleur endroit pour déployer la vaccination ? L'ensemble de la communauté éducative semble avoir été écartée de toute forme de dialogue à ce sujet. Elle aurait probablement pu partager ses expériences et ses analyses.
Le manque important d'infirmiers scolaires permettra-t-il de remplir cette mission supplémentaire ?

Elle lui demande quels moyens seront alloués au développement de la vaccination contre le papillomavirus et de quelle manière s'envisage la concertation avec la communauté éducative.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse publiée le 04/05/2023

La vaccination contre le papillomavirus sera mise en oeuvre en classe de 5e pour tous les élèves et les parents volontaires, en deux injections sur l'année scolaire et après une première information en fin de classe de 6e. L'organisation de cette vaccination est à la charge des agences régionales de santé, qui définissent les centres de vaccination qui seront en charge de la vaccination. L'éducation nationale facilite cette vaccination en informant les élèves et les parents et en aidant au recueil des autorisations parentales. Elle apporte aux élèves les connaissances nécessaires sur la vaccination dans le cadre de l'École promotrice de santé, soit dans les cours habituels soit sur des séances dédiées. Les médecins et les infirmiers de l'éducation nationale contribuent à l'éducation à la santé des élèves mais ne seront pas sollicités pour pratiquer l'acte vaccinal dans ce cadre.

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