Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 01/06/2023

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur le fait que dans un passé récent, le service de la navigation a creusé le lit de la Moselle pour permettre le passage de péniches d'un gabarit supérieur. À hauteur de la commune de Malroy (Moselle), il a fallu détruire les bancs de roches qui protégeaient les berges contre l'érosion résultant du batillage lors du passage des péniches. Suite à de multiples démarches des élus locaux, le service de la navigation a reconnu la réalité du problème et a accepté de protéger les berges par des gabions, c'est-à-dire des pierres retenues par un grillage. À l'époque, la question était de savoir quelle serait la durée de vie de ces gabions et le service de la navigation avait affirmé que les grillages étant réalisés en métal galvanisé, leur durée de vie serait de plus d'un siècle. Or c'était oublier que la Moselle est gravement polluée par plusieurs millions de tonnes de chlorures nocifs rejetés chaque année par les soudières de la vallée de la Meurthe. Pour cette raison, la construction de la centrale nucléaire de Cattenom a ainsi supporté des surcoûts considérables pour se protéger des risques de corrosion de certaines canalisations. De même à Malroy, à peine vingt ans après la mise en place des gabions, leur grillage se déchire partout et les berges sont à nouveau victimes d'une érosion susceptible de menacer à terme les habitations. Il lui demande donc si les services de la navigation envisagent de réaliser les travaux nécessaires pour entretenir les gabions et faire en sorte que les garanties de protection des berges données à la commune de Malroy lors de l'approfondissement du lit de la Moselle, soient respectées.

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Transmise au Ministère auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports


La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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