Question de Mme SOUYRIS Anne (Paris - GEST) publiée le 25/01/2024

Mme Anne Souyris interroge Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités sur la prise en charge de la chlordéconémie dans l'Hexagone.
Le plan interministériel de lutte contre la pollution par la chlordécone aux Antilles françaises, dit plan chlordécone IV (2021-2027), prévoit la prise en charge à 100 % sans avance de frais par les agences régionales de santé de la chlordéconémie pour les habitants des Antilles françaises. Elle rappelle que l'examen coûte sinon entre 120 et 160 euros. Cette mesure vise à anticiper une intoxication et les pathologies liées à l'exposition au chlordécone, qui concerne les personnes ayant séjourné en Guadeloupe ou en Martinique en raison de l'usage du pesticide jusque 1993. La chlordécone est un produit cancérigène, mutagène et reprotoxique, qui a pollué l'environnement de la Guadeloupe et de la Martinique et qui continue de contaminer les habitants par exposition alimentaire. Considérant qu'un nombre important de personnes originaires des Antilles, et s'y rendant régulièrement, vivent dans l'Hexagone, notamment à Paris, elle l'interroge sur la possibilité d'élargir la prise en charge de la chlordéconémie aux examens biologiques réalisés dans l'Hexagone et sur les dispositifs préventifs prévus pour les personnes s'étant rendus en Guadeloupe et en Martinique.

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En attente de réponse du Ministère du travail, de la santé et des solidarités.

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