Question de M. DUFFOURG Alain (Gers - UC) publiée le 25/01/2024

M. Alain Duffourg appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la situation préoccupante engendrée par la malade hémorragique épizootique (MHE) sur l'élevage bovin. Avec près de 300 cas confirmés, le Gers est particulièrement exposé à la maladie hémorragique épizootique (MHE), sans en connaitre encore toutes les conséquences à moyen terme. C'est un véritable raz-de-marée qui déferle sur le Sud-Ouest. Plus d'un mois après les premiers cas, détectés fin septembre 2023 dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, ce ne sont pas moins de 2 136 foyers qui ont été recensés dans 12 départements au 2 novembre 2023.
Cette maladie, si elle n'est pas traitée à temps, entraine la mort de l'animal et peut avoir un impact significatif sur la santé du bétail. Les bovins qui survivent à l'infection peuvent présenter des séquelles à long terme, telles qu'une diminution de la productivité, des problèmes de reproduction, des problèmes d'avortement et une santé affaiblie. De surcroît, cette maladie empêche les éleveurs bovins d'exporter leur production. Une nouvelle fois, la filière bovine doit faire face à une crise majeure et sollicite la recherche de solutions financières adaptées à l'ampleur des conséquences économiques de cette épidémie et la création d'un fonds de soutien.
Il lui demande d'une part, les mesures concrètes qu'il envisage de prendre pour contrôler la propagation de la maladie et protéger les troupeaux affectés et, d'autre part, les stratégies spécifiques qu'il compte mettre en oeuvre pour soutenir les agriculteurs touchés par cette maladie et limiter l'impact économique sur le secteur agricole.

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