Question de M. CADEC Alain (Côtes-d'Armor - Les Républicains-A) publiée le 01/02/2024

M. Alain Cadec attire l'attention de M. le Premier ministre sur l'impact de l'interdiction de la pêche dans le golfe de Gascogne.
Pendant un mois, du 22 janvier au 20 février 2024, près de 450 bateaux vont rester à quai entre le Pays basque et la pointe de la Bretagne, décision visant à limiter les captures accidentelles de mammifères marins. Elle serait reconduite pour un mois aussi en 2025 et 2026.
La mesure concerne les bateaux de pêche français de huit mètres ou plus équipés pour certaines techniques de pêche (chalut pélagique, chalut-boeuf de fond, filet trémail, filet maillant calé).
Le Gouvernement a annoncé que les pêcheurs seraient indemnisés entre 80 et 85 % du chiffre d'affaires pour tous les bateaux concernés par l'interdiction, en se basant sur les antériorités. Pourtant, c'est toute la filière pêche qui est touchée par cette mesure : les pêcheurs mais aussi les mareyeurs, les transporteurs, les poissonniers.
Les mareyeurs estiment leurs pertes à plus de 60 millions d'euros. Pour eux, l'aide ne sera pas calculée sur la base du chiffre d'affaires mais de l'excédent brut d'exploitation, et ira jusqu'à 75 % de leurs pertes.
Il est impératif de soutenir notre filière pêche française.
Avec le Brexit, l'augmentation des prix du carburant, de l'électricité et des équipements, c'est une énième difficulté qui touche les pêcheurs français.
Il lui demande si le Gouvernement entend mettre en place un plan d'urgence de soutien économique et social pour accompagner la filière pêche.

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Transmise au Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité


En attente de réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité.

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