Question de M. BROSSAT Ian (Paris - CRCE-K) publiée le 01/02/2024

M. Ian Brossat attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la récente annonce de la baisse du nombre d'allers-retours quotidiens des trains à grande vitesse (TGV) au départ de Paris, telle que rapportée dans un document interne révélé par le journal Le Parisien.
Ce document mentionne la suppression de plusieurs dessertes et une réduction de la fréquence des trains sur les lignes à grande vitesse considérées par la SNCF comme peu rentables, telles que les liaisons Paris-Arras, Paris-Dijon, Paris-Chambéry, Paris-Metz-Nancy, Paris-Grenoble, Paris-Annecy, Paris-Reims, et Paris-La Rochelle.
Depuis ses débuts, le TGV est un instrument majeur d'aménagement du territoire. Remettre en question ce principe fondamental, surtout à l'heure où la décarbonation représente un enjeu majeur, serait une erreur stratégique.
En outre la potentielle réduction de ces services soulève des inquiétudes quant à l'impact sur l'accessibilité de certaines régions pour les Parisiens.
Ces lignes sont aujourd'hui menacées, car la SNCF fait face aux conséquences de la concurrence exacerbée sur les grandes lignes depuis l'ouverture du rail aux acteurs privés.
Cette situation pousse l'entreprise à augmenter ses tarifs, voire à envisager la suppression de lignes, impactant ainsi le service public essentiel qu'elle fournit aux Parisiens.
Il l'interroge sur les moyens qu'il compte mettre en oeuvre afin que les dessertes TGV à Paris ne soient ni supprimées ni diminuées.

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Transmise au Ministère auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports


En attente de réponse du Ministère auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports.

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