Question de M. MARIE Didier (Seine-Maritime - SER) publiée le 14/03/2024

M. Didier Marie attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer à propos de la facilité avec laquelle il est possible de se procurer des artifices de divertissement, pourtant interdits à la vente au grand public sur le sol français. Ces artifices sont parfois détournés de leur usage d'origine et provoquent des troubles à l'ordre public. Cette utilisation dérange les riverains et met en péril la sécurité des personnes.

Plusieurs communes ont pu observer les dégâts causés par l'utilisation de ces nouvelles « armes » à l'été 2023 lors des violences urbaines survenues des suites du décès du jeune Nahel à Nanterre. Bien que des mesures ont pu être prises pour lutter contre la vente et la détention de ces artifices de divertissement, force est de constater que certains circulent encore sur le territoire. Les évènements récents survenus dans la nuit du 15 au 16 février 2024 dans la commune de Grand-Couronne où une voiture de police nationale a été prise pour cible et complètement brûlée des suites de tirs d'artifices nous le prouve encore une fois.

La présence de ces artifices de divertissement et le détournement de leur usage créent un climat d'insécurité dans certaines communes. Il semblerait que les moyens mis à la disposition des forces de police ne soient pas suffisants pour endiguer le phénomène. Il souhaite alors connaître les mesures concrètes que compte prendre le Gouvernement pour réduire l'accès à ces artifices de divertissement afin d'enrayer un détournement de leur usage initial.

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En attente de réponse du Ministère de l'intérieur et des outre-mer.

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