Question de M. FOLLIOT Philippe (Tarn - UC) publiée le 28/03/2024

M. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la réglementation applicable à la profession de taxidermiste. En effet, la combinaison de la réglementation européenne et française semble imposer aux taxidermistes français un certain nombre de contraintes qui, en plus d'entraîner des inégalités dans l'exercice de ce métier, mettent également en danger la profession. Il y aurait par exemple la possibilité, aujourd'hui refusée, de travailler sur des espèces accidentellement tuées ou mortes de manière naturelle. Si le braconnage est un problème que l'office français de la biodiversité est en charge de traiter, il y aurait lieu de faire preuve de bon sens et de discernement pour ces éléments. Du reste, d'autres pays de l'Union européenne ont, semble-t-il, pu prendre des dispositions dérogatoires en ce sens. Cela entraîne pour les taxidermistes français une différence de traitement et peut à terme mettre en danger une profession, qui, comme l'absence d'écoles françaises de taxidermie le montre, peine déjà à se perpétuer. Pourtant, le savoir-faire traditionnel dont cette profession fait oeuvre constitue une part de notre patrimoine culturel qu'il nous faut aujourd'hui préserver. Il souhaiterait donc connaître son avis sur la possibilité de faire évoluer la réglementation applicable à cette profession dans le but de mieux prendre en compte ses problématiques.

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Transmise au Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité


En attente de réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité.

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